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    a-propos-du-logis

    Le Logis noble de Saint Bris

    Une architecture remarquable en Saintonge

    Le Logis de Saint Bris des Bois s’ouvre sur une immense cour carrée ceinte de murs et de communs. Patrimoine remarquable de la Saintonge, ce Logis seigneurial conserve les attributs de la noblesse

    de ses origines.

    On y pénètre par une belle porte cochère à couvrement, accompagnée par une porte piétonne à pilastres et fronton semi-circulaire coupé, surmonté par des boules. Le tout est surmonté par une série de merlons baroques tardifs de belle qualité.

    Le Logis en lui-même est un bâtiment bas se développant sur 47m, percé de larges ouvertures. La porte d’entrée est centrale. Elle ouvre sur une grand pièce qui distribue de part et d’autre des pièces aux volumes importants. Les ouvertures rencontrées sur la façade Sud donnant sur la cour sont reproduites symétriquement sur la façade Nord de telle sorte que les pièces sont éclairées de chaque côté.

    Ce Logis est flanqué sur ces côtés Est et Ouest de deux pavillons bas à deux niveaux.

    Le Logis de Saint Bris des Bois fait partie des demeures de caractères remarquées par de nombreux auteurs sur le patrimoine de la Saintonge et de la Charente Maritime


    Le logis seigneurial au fil des siècles

    La première mention du fief de Saint Bris des Bois relevant du Château de Taillebourg, remonte à 1395. Les terres et le château passèrent les siècles et les générations des familles de BALLODES, FONTENEAU puis OZIAS- FONTENEAU. Laissé à l’abandon dans la fin du XVII°s., le Logis noble est alors cédé en 1733 à la famille PELUCHON des Touches. Cette famille originaire de Cognac et de Verrière en Charentes le conservera jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. Au moment de la Révolution Française, c’est Jean Antoine Pelluchon Destouches qui demeure au Logis. Son fils ainé Gabriel  doit hériter du Logis mais il décéde avant son père. Ce sont donc les petits enfants de Jean Antoine qui vendront leur part sur la propriété du Logis à mon aïeul Jean Boutinet entre 1810 et 1813.    Celui-ci, meunier de son  état, et possèdant plusieurs moulins sur la Vallée du Coran, avait renforcé sa situation grâce à son alliance à une autre importante famille de meuniers possèdant les moulins sur le cours aval du Coran (Saint Césaire et Chaniers). Il fait alors construire une magnifique maison appartenant toujours à ses descendants et jouxtant l’église de Saint Césaire et n’habitera pas le Logis.

    Métairie parmi d’autres, la propriété du Logis de Saint Bris des Bois, qui a toujours conservé ses terres et bois alentours perdit son caractère de belle maison d’habitation. Elle conserva par son site et son environnement une grande majesté.

    Son emplacement, sur les hauteurs de Saint Bris des Bois, à proximité de l’église ainsi que son portail majestueux rappelle son passé nobiliaire ainsi que l’ancienneté du site comme  lieu d’habitation seigneurial.

    Mon arrière-grand-père, Paul Boutinet, en héritera vers 1900 mais depuis 100 ans, reléguées en bâtiment d’exploitation ou partiellement habitée, la demeure a beaucoup perdu de sa superbe et elle n’offre plus le confort recherché à cette époque. Son épouse Céleste préferera installer sa famille au Brissonneau, à une vingtaine de kilomètres de là où réside toujours Bernard Boutinet, mon père, qui gère la production familliale de Cognacs et Pineau des Charentes.

    Le Logis poursuivra alors sa vie de ferme agricole sans transformation, ni aménagement tout au long du XX°siècle.

    De retour sur le terroir familial

    Comme vous l’avez compris, le Logis de l’Astrée n’a pas été ma maison d’enfance. Même si cette propriété a toujours fait partie de mon environnement proche, au travers des journées que nous y passions avec ma grand-mère puis avec mon père afin de surveiller les cultures, de remettre en état un bâtiment en grosse difficulté, et pendant un temps de nourrir quelques moutons à qui l’on avait confié la lutte contre l’envahissement herbagé de la cour, nous n’y séjournions jamais, la maison étant absolumment inhabitable et plutôt ouvertes « aux quatres vents »…


    Ingénieur Agronome et Oenologue de formation, ma vie professionelle est tournée vers la vigne e t les vignobles. Quelques mois en Sonoma Valley (Californie, USA), puis dans les Pyrenees Ranges en Australie, différentes expériences en Charente, Charente Maritime, Côtes du Rhône, Cisjordanie m’ont fait connaitre d’autres horizons et déjà appréhender la culture mondiale du vin, le lien particulier qu’entretien not re civilisation occidentale avec la vigne et son fruit.

    C’est en Gascogne dans le vignoble de Madiran et des Côtes de Saint Mont que vont se rejoindre effectivement mes deux passions que ce sont la vigne et les vieilles pierres avec un liant que je découvre alors en moi, un goût particulier et une facilité à partager mes expériences, et à les transmettre. Je suis alors chargée de mettre en place l’accueil par les vignerons des Caves de Prodcuteurs Plaimont, sur leur terroir. Avec cette cave dynamique, une équipe dirigeante innovante et pleine de ressource, je découvre que vouloir conduit à pouvoir. De nombreux projets émergent et c’est le temps de rencontres formidables, passionnantes, l’immersion dans la culture gasconne fascinante par son intégrité et sa propension à la diffusion.

    La vie pourtant me ramènera en Charentes, ou plus exactement en Saintonge et c’est en 2000 que je décide de réaliser ce que je n’avais jusqu’à maintenant qu’accompagné chez les autres. Envisagé et préparé pendant plus d’une année je prends en charge le « vieux Logis » sous les ronces ainsi que les terres attenantes. J’y replante alors un vignoble à destination Vin de Pays et y choisis 3 cépages que j’apprécie plus particulièrement et qui ont déjà fait leurs preuves dans cette région atlantique: le Merlot, le Cabernet Franc et le Sauvignon.

    Suivront en 2002, la restauration du Logis principal en Chambres d’Hôtes, en 2004, l’aménagement de la Petite Maison, et de la piscine puis en 2008, la transformation des bâtiments sud en un gîte pouvant accueillir une famille et des personnes handicapées, la Maison des Chênes. La restauration d’un tel ensemble n’étant jamais terminée, les aménagements se suivent d’année en année